Je vous retrouve aujourd’hui pour un petit bilan des choses que j’ai découvertes et apprises cet automne. Petit aparté pour les autres blogueurs et blogueuses: j’ai mis un TAG sur le titre pour ouvrir le sujet, n’hésitez pas à partager en commentaire si vous faites vous aussi ce petit bilan trimestriel.
Sans plus tarder, voici ma liste:
1. Je suis capable d’affronter mes plus grandes peurs: cela faisait des années que j’y pensais et il y avait toujours une bonne raison pour que je ne le fasse pas. Finalement, fin septembre, j’ai sauté le pas et j’ai fait l’opération LASIK pour corriger ma myopie et mon astigmatie par lasers. Je publierai bientôt un petit bilan, et mais en gros : 1) Je n’ai plus de lunettes (youpiii!) 2) Tout n’est pas parfait (mon œil gauche n’est pas corrigé à 100%) et 3) je suis encore en train de récupérer de l’opération et je me suis promis que je ne conseillerai à personne de la faire (même si j’en suis personnellement contente – dissonance cognitive quand tu nous tiens). Avoir une opération des yeux était la chose qui me faisait le plus peur au monde – et je l’ai faite!
2. J’ai enfin réussi à publier un livre avec un fond perdu sur KDP, le service d’auto-publication d’Amazon: cela doit vous laisser de marbre, d’ailleurs je ne savais pas moi-même ce qu’était un fond perdu avant de lancer mes activités de publication avec Charlie & Ozzy. Un fond perdu, c’est lorsque l’image dans un livre va jusqu’au bord de la page (en réalité, l’image doit déborder lorsqu’on envoie le fichier à l’impression). C’est une possibilité qu’offre KDP mais pour d’obscures raisons, l’outil de publication me renvoyait toujours une erreur lorsque je soumettais mes PDF avec un fond perdu. J’y ai est donc consacré deux journées entières, j’ai fait plein de tests, demandé conseil au support Amazon (inutile) et ma persévérance a payé.
3. J’ai aussi recommencé à suivre des cours sur Coursera, une plate-forme d’enseignement en ligne: je suis la spécialisation « Java Programming and Software Engineering Fundamentals » et j’ai donc appris un peu de CSS, de JS et de Java. Je suis vraiment contente de ces cours: le prix est plus que correct ($49/4 semaines), les profs sont pédagogues et les exercices intéressants à faire. Les tests qui permettent d’avoir le certificat sont bien faits: il faut avoir écrit le programme pour pouvoir y répondre, pas moyen d’y échapper – ce qui valide la qualité de l’enseignement.
4. J’ai réalisé que, quitte à ne pas pouvoir m’empêcher de comparer, il fallait au moins que je le fasse de façon bienveillante. Car oui, comme beaucoup de monde, j’ai tendance à comparer. Même si je trouve pleine de sagesse l’expression qui dit que comparer est une addiction à la défaite (« comparing is an addiction to losing »), il m’est difficile de m’en empêcher. Je vous donne rendez-vous dans un prochain billet pour vous donner quelques exemples de cette bienveillance que j’essaie d’introduire dans ma pensée.
5. Il faut voir le sommeil comme la respiration plutôt que comme l’alimentation, c’est-à-dire un processus biologique indispensable: ces derniers temps, il y a beaucoup d’articles de sensibilisation sur l’importance du sommeil. Comme j’ai toujours eu des problèmes avec ce sujet, cela m’intéresse beaucoup. Ce podcast m’a fait comprendre à quel point j’y pensais mal: on ne peut pas dire « je dors 5 heures cette nuit, je dormirai 10 heures demain » et penser que la deuxième nuit va rattraper le manque de sommeil de la première, comme un repas consistant le ferait d’un plus léger. Il semble qu’un manque de sommeil a toujours des conséquences, peu importe le nombre d’heures que l’on dormira par la suite – tout comme on ne peut pas s’arrêter de respirer le reste de la journée et « récupérer » l’oxygène le lendemain.
6. Ma fille Lottie commence à déchiffrer des petits mots en anglais et j’ai appris à cette occasion que Y n’est pas forcément une voyelle dans la langue de Shakespeare. C’est même plutôt souvent une consonne (je l’ai peut-être vu en cours d’anglais au collège mais ça ne s’était pas imprimé dans mon cerveau).
7. En lisant le blog de Maman sur le fil, j’ai découvert cette technique de peinture qui ne mouille pas sur de la cire de bougie (la cire étant grasse donc hydrophobe). Une activité au rendu « extraordinaire » comme dit Lottie.
8. La ville de Philadelphie: nous y avons fait un petit séjour fin novembre, ce qui m’a donné l’occasion de découvrir une très belle ville avec un centre-ville moderne mais à taille humaine, de la verdure, pleins d’activités à faire avec les enfants et de belles illuminations de Noël.
9. Les hippopotames sont les animaux les plus dangereux d’Afrique (après l’homme s’entend): je n’avais jamais vu d’hippo et voilà qui est chose faite après la visite de l’aquarium de Philadelphie. Nous avons eu la chance de les voir nourrir et d’avoir une petite introduction par la biologiste qui s’en occupe. Les hippopotames sont principalement herbivores mais ce sont des animaux très territoriaux: les hommes qui parcourent les rivières ne les voient pas forcément (penser: juste les narines qui dépassent de l’eau pour respirer) et se retrouvent attaqués par ces grand mastodontes qui défendent leur territoire. Ce qui fait qu’ils sont responsables de plus de morts que les lions ou les crocodiles.
10. Le nouveau CD d’Aldebert: Enfantillages 3. Pour l’instant, j’aime moins que les deux premiers que je vous présentais l’année dernière, mais il y a des chansons très sympas comme les Les ani-mots, Les super-pouvoirs pourris, Les contes de fées ça craint et surtout La vie c’est quoi ?
11. Et pour finir, les 36 questions qui font tomber amoureux: ce sont des questions utilisées dans une expérience de recherche de 1997 (je ne sais pas pourquoi, ça a fait du buzz cette année). Apparemment, si deux personnes y répondent chacune à leur tour et se regardent dans les yeux 4 minutes ensuite, il y a de fortes chances qu’ils tombent amoureux. Je me suis dit que ce serait intéressant de faire l’expérience avec mon mari et j’ai imprimées les dites-questions (vous pouvez les avoir par exemple ici). Nous n’en sommes pas encore parvenus à bout après deux sorties resto mais j’aime beaucoup les discussions qu’elles génèrent: c’est l’occasion de prendre un peu de recul par rapport au quotidien, au travail, aux enfants… Un bon outil pour se reconnecter à sa moitié!
Voilà pour mes découvertes du dernier trimestre 2017, je vous donne rendez-vous en mars prochain pour la suite de cette série.
Pour le point 5, tu sous-entends que l’alimentation n’est pas un processus biologique indispensable?