Mes lectures

Les milles vies que j’ai vécues… à travers mes lectures.
J’ai beaucoup lu. J’ai probablement gardé une trace de toutes ces aventures, ces découvertes, ces joies, ces interrogations, ces péripéties… mais il m’arrive parfois d’oublier – d’où l’intérêt de commencer cette liste.

2022

Harry Potter and the Goblet of Fire

Harry Potter and the Prisoner of Azkaban

Harry Potter and the Chamber of Secrets

Harry Potter and the Sorcerer’s Stone (J.K. Rowling)

On ne présente plus Harry Potter… c’est un des premiers livres que j’ai lu en anglais lors de mon premier long séjour anglophone (2 mois à Dublin en 2002). Ma fille a récemment lu la série et ça m’a donné envie de la relire. 2002-2022, il s’en est passées des choses en 20 ans!

Termination Shock (Neal Stephenson)

Neal Stephenson, soit j’adore (L’âge de diamant, Sevenes…) soit j’ai vraiment du mal (Reamde). Malheureusement, Termination Shock, sur un sujet qui pourtant aurait tout pour me plaire, fait partie de la seconde catégorie… (encore non traduit en français).

Goodbye, Things: The New Japanese Minimalism

L’essentiel, et rien d’autre en français. En ce moment, je dévore tous les livres sur le minimalisme qui me tombent sous la main, et même si celui-ci fait partie des soit-disant incontournables, il ne m’a pas parlé du tout. J’avoue que j’ai du mal à m’identifier avec l’auteur, Fumio Sasaki, dont les raisons pour devenir minimaliste sont complètement différentes des miennes.

Organizing for the Rest of Us

Organizing for the Rest of Us: 100 Realistic Strategies to Keep Any House Under Control est le dernier livre de Dana K. White, une influenceuse que j’aime bien et dont j’ai déjà parlé sur ce blog. J’ai préféré Decluttering at the Speed of Life, mais Organizing… reste une introduction à Dana très intéressante, car plus digeste à lire et avec des photos.

Klara and the Sun: A novel

Klara et le Soleil en français. Ce livre de Kazua Ishiguro cherche a prouver l’existence de dieu. Bizarrement, aucune revue que j’ai lue ne fait mention de ce point fondamental, et la question n’a pas été abordée dans la discussion du book club avec lequel je l’ai lu. Malgré la description intéressante de la conscience d’une AI basée sur un réseau de neurones, un monde de fond dont on aimerait en savoir plus, et une prose agréable à lire… bof (pour un prix Nobel de littérature).

New Minimalism: Decluttering and Design for Sustainable, Intentional Living

Un de mes go-to livres de minimalisme. New Minimalism est un beau livre et si je l’ai initialement emprunté à la bibliothèque, j’ai finalement acheté une copie pour qu’il m’accompagne tout au long de cette année que je veux consacrer à minimiser.


Project 333: The Minimalist Fashion Challenge That Proves Less Really is So Much More

En ce moment, je lis tous les livres sur le minimalisme sur lesquels je peux mettre la main, et Project 333… n’est pas dans mon top 3. Disons qu’il peut être intéressant pour les personnes qui commencent leur cheminement minimaliste, mais j’ai déjà bien trié ma garde-robe et je n’ai plus ces problèmes du genre « je n’ai rien à me mettre » (à la base, je n’ai jamais vraiment passé du temps à réfléchir sur mes tenues). Du coup, peut-être un livre pour des personnes qui passent beaucoup de temps et d’énergie à gérer leur garde-robe.


The Dispossessed

Cela faisait longtemps que je voulais lire un livre d’Ursula Le Guin, voilà qui est fait. J’ai bien aimé The Dispossessed (Les Dépossédés en français), mais je ne l’ai pas trouvé génial non plus, et la fin trop rapide. Bien sûr, la société qu’elle décrit sur Anarres correspond beaucoup plus à l’idée que je me fais de ce que devrait être la nôtre. Le livre a généré une discussion intéressante au bokclub de mon boulot, par exemple est-ce qu’il est plus facile d’avoir une société égalitaire quand les ressources sont limitées ou quelle est l’influence d’une communication instanée sur differentes cultures.


2021

Idiot’s Guides: Organizing Your Life

Un livre qui se lit rapidement avec finalement toujours les même conseils: utiliser des meubles de rangement (au cas où vous n’y auriez pas pensé!), des paniers, des plateaux, des crochets… Le conseil le plus original est de se servir d’urnes de jardin en tant que contenaires.

The Joy of Less: A Minimalist Guide to Declutter, Organize, and Simplify

Un autre livre sur le minimalisme et comment désencombrer sa maison, de Francine Jay. Il m’a moins parlé que The Minimalist Home, mais c’est une lecture facile sur le sujet. Il a été traduit en français sous le titre Le bonheur est dans le peu.

The Minimalist Home

En ce moment, je m’intéresse à la « philosophie » minimaliste, et Joshua Becker est un auteur/blogueur/youtubeur incontournable dans le domaine, au même titre que Nicodemus et Millburn, auteurs de Minimalisme, plusieurs documentaires sur le sujet (disponibles sur Netflix) et un podcast. The Minimalist Home: A Room-by-Room Guide to a Decluttered, Refocused Life est une bonne introduction au minimalisme. Je suis vraiment surprise qu’il n’y est pas de traduction en français, j’ai l’impression qu’il y a encore pas mal d’étanchéité entre les figures du minimalisme à l’Américaine et ce qui peut se trouver en France, et il faut dire que le sujet ne résonne peut-être pas aussi profondément en Europe – ce qui reflète autant la taille des maisons que la surconsommation propre à la société américaine (même si je suis bien consciente que ce problèm existe en France, je crois que les échelles sont quand même différentes).

Organizing Idea Book

de John Loecke. Heureusement que la bibliothèque est là pour ce genre de livre qui se lit plus comme un magazine. Ce que j’en retiens est surtout à quelle point le design intérieur évolue vite; ce livre date de 2005 et les intérieurs semblent déjà datés par rapport à aujourd’hui.

The Home Edit Life, de Clea Shearer et Joanna Teplin

Autant j’avais bien aimé la série télé, autant je ne vois pas trop l’intérêt de ce livre. Du coup, j’étais bien contente d’avoir pu l’emprunter à la bibliothèque, c’est toujours 15 dollars d’économisé (il y a même une version française, comme quoi leur petite entreprise de home organizing marche bien!)

The House in the Cerulean Sea, de TJ Klune

Apparemment, c’est LE livre du moment, je l’ai lu avec le Book Club de mon boulot, mais je vous avoue que je ne comprends pas vraiment l’engouement général. Je trouve que le monde manque de profondeur et que l’histoire est finalement assez banale. Le livre se lit bien mais je ne suis pas convaincue… (La Maison au milieu de la Mer céruléenne en français).

Atomic Habits: An Easy & Proven Way to Build Good Habits & Break Bad Ones, de James Clear

J’ai tellement entendu parler de ce livre que j’ai eu beaucoup d’impressions de « déjà vu » (ou plutôt entendu) en lisant ce livre. Mais il n’y a pas photo, c’est un livre important du corpus de développement personnel, à lire si vous cherchez à améliorer certaines parties de votre vie! (Un rien peut tout changer en français).

The Wisdom of Crowds de Joe Abercrombie

Un livre dont j’attendais la sortie avec impatience, et qui conclue bien cette deuxième trilogie. Je recommande chaudement cet auteur (en commançant par l’excellente trilogie de « La Première loi ») (pas encore traduit en français, il va falloir attendre quelques mois je pense…)

The Martian, d’Andy Weir

C’est le livre qui a révélé Andy Weir, et je comprends les raisons de son succès. Ceci dit, je l’ai lu après Project Hail Mary, dans lequel il utilise les mêmes procédés narratifs et stylistiques. J’ai préféré Project Hail Mary, je trouve que l’histoire et les personnages ont plus de profondeur. J’espère pour l’auteur qu’il sera capable d’évoluer plutôt que de refaire encore et encore dans la même veine. Le livre s’intitule Seul sur Mars en francais et non, je n’ai pas encore vu le film.

Irresistible: The Rise of Addictive Technology and the Business of Keeping Us Hooked, d’Adam Alter

Bien, à lire si vous êtes un peu trop accroc à vos écrans (heureux sont ceux qui ne le sont pas!) (pas de traduction française pour l’instant).

Le Successeur de pierre, de Jean-Michel Truong

Un peu étrange, le sentiment d’un livre mal fini et mal édité. C’est dommage car j’ai bien aimé les autres livres de Jean-Michel Truong et on referme celui-là avec le sentiment d’être passé à côté de quelque chose…

Project Hail Mary, d’Andy Weir

Très bien, je recommande pour les fans d’épique spatiale, de physique et d’époxy! (Projet Dernière Chance en français.)

A Memory Called Empire, d’Arkady Martine

Un livre qui se laisse lire, mais j’espérais mieux du Hugo Award 2020. En tant qu’immigrée, je peux assez bien m’identifier avec ce que pourraient être les sentiments de Mahit Dzmare, et honnêtement, ça tombe un peu à plat.

You’ll Never Believe What Happened to Lacey: Crazy Stories about Racism, d’Amber Ruffin et Lacey Lamar

Un livre que j’ai lu pour le book club du group « diversité et inclusion » de mon travail. Chroniques du racisme ordinaire en Amérique.

Apex, le dernier volume de la trilogie Nexus de Ramez Naam

(Également Apex pour la traduction française). Une bonne fin à une bonne trilogie.

The Trouble with Peace, de Joe Abercrombie

(Pas encore traduit en français.) Le deuxième opus de la trilogie The Age of Madness, où l’on se rend compte que le volume 1 n’était qu’un échafaudage (j’avais écrit « échafaud », ce qui fera sourire ceux qui liront le livre…) Le volume deux enlève les bars de fer, les planches et autres passerelles, et l’on voit apparaître un ouvrage de littérature sublime (TOUT est magistral chez Abercrombie: l’écriture, l’histoire, le rythme, les personnages). Bref, ce livre place la barre très haute pour le volume trois (sortie prévue en septembre 2021, je suis vraiment impatiente de l’avoir entre les mains!)

Decluttering at the Speed of Life: Winning Your Never-Ending Battle with Stuff, de Dana K. White

Je vous en ai déjà parlé dans cet article, vous aurez compris que c’est un livre qui donne des clefs pour les gens qui ont du mal à désencombrer. Je recommande chaudement!

A Little Hatred, de Joe Abercrombie

(Un soupçon de haine pour la traduction française.) Le premier opus d’une deuxième trilogie de Joe Abercrombie, intitulée The Age of Madness, qui se déroule dans le même monde que la trilogie de La première loi (récipient du Lisou Award 2019!) Non seulement c’est très agréable de venir refaire un voyage dans un monde qu’on a beaucoup aimé, mais on y retrouve avec plaisir certains héros de la première trilogie, même si ce ne sont ici que des personnages secondaires. C’est aussi la première fois que je vois traiter un sujet que j’attendais depuis longtemps en fantasy: l’avènement d’une révolution industrielle dans un monde où la magie n’est pas tout à fait morte. Et gâteaux sur la cerise, il y a tout un pan de l’histoire sur ce que cette révolution veut dire sur l’organisation de la société, avec notamment un mouvement luddite assez actif. Le seul bémol au livre que j’ai trouvé est que, là où les personnages de la première trilogie étaient tout en nuances de gris (à part peut-être Jezal), les personnages ici sont tracés en trait plus gras. L’histoire est néanmoins très prenante, toujours avec cette multiplicité des POV qui a fait ces preuves dans ce genre de récit (type Game of Thrones) et je suis vraiment pressée de lire le volume 2!

Mine de rien (Roland C. Wagner)

Le neuvième et dernier tome de la série Les futurs mystères de Paris. Une bonne série d’un bon écrivain de SF français que j’aurais aimé découvrir plus tôt.

2020

Récits du demi-loup, Tome 4 : Clémente nous soit la pluie, de Chloé Chevalier. Un tome qui conclue bien cette saga médiévale (je n’écris pas fantasy car il n’y a pas d’élément de magie). L’écriture est toujours très bonne, l’histoire se conclue de manière satisfaisante… Je recommande à tous les amateurs de fantasy ou romans historiques qui aiment les personnages féminins forts. Si vous vous lancez dans la série, sachez que le premier tome est le moins intéressant… mais en même temps si nécessaire pour mettre en place la suite! Je suis un peu triste de quitter ce monde, j’ose espérer que Chloée Chevalier a d’autres projets dans l’univers riche qu’elle a créée, certaines portes ne sont pas encore tout à fait refermées… En tout cas, c’est une auteure française à suivre pour sûr!

Crux, une bonne suite à Nexus. Je suis pressée de voir comment la trilogie prend fin!

Nexus, de Ramez Naam (Nexus aussi en français 🙂 ): le premier tome d’une série d’anticipation intéressante, qui traite du thème de l’humain augmenté et du transhumanisme. J’aime beaucoup la perspective internationale qu’apporte Ramez Naam, entre les nations qui embrassent ces nouvelles technologies, celles qui s’en servent pour asseoir leur autorité et celles qui cherchent à tout prix à rester dans le passé. L’histoire est facile à lire et prenante, il manque juste un petit quelque chose au niveau de l’écriture pour en faire un chef d’oeuvre.


Real life organizing: clean and clutter-free in 15 minutes a day, un autre livre de Cassandra Aarssen. Comme j’ai bien accroché avec son Declutter Challenge (voir ci-dessous), j’ai voulu essayer celui-ci. Il y a quelque conseils intéressants, mais j’avoue qu’il ne m’a pas changé la vie. C’est le genre de livres qu’il faudrait mieux emprunter à la bibliothèque, mais que j’achète pour soutenir l’auteur.


The Lady of the Lake, tome 5 du Witcher (La dame du lac).


The Tower of Swallows, tome 4 du Witcher (La tour de l’hirondelle).


Baptism of Fire, tome 3 du Witcher (le Baptême du feu).


The Declutter Challenge, de Cassandra Aarssen: on change de registre radicalement avec ce journal de rangement. J’ai découvert le blog de Cassandra Aarssen et sa chaîne YouTube récemment, et cela m’a insuffler une nouvelle énergie pour ranger la maison. J’aime beaucoup ses conseils pratiques et sa façon de laisser la place à la diversité des styles de rangement. Le quizz qu’elle propose en ligne pour découvrir son style organisationnel est très sympa et n’engage à rien, je vous le recommande si comme moi vous êtes dans un délire de rangement. Ce livre vous fera travailler, car c’est un journal avec des questions et des exercices assez pertinents.


The Time of Contempt, tome 2 du Witcher (Le temps du mépris).


Blood of Elves, le premier « vrai » tome de la saga du Witcher (Le Sang des elfes).


Deadhouse Gates, deuxième volume du Malazan Book of the Fallen (Les Portes de la Maison des Morts). Comme le premier, très bien écrit, mais aussi difficile à lire, et qui tire en longueur. C’est vraiment dommage car cela me décourage de lire les autres volumes, mais cette série a l’air vraiment bien!

Une citation du livre qui me reste à l’esprit: « And so, the simple truth…the tracks we have walked in for so long become our lives, in themselves a prison —« 


Mon chat est un #geek comme les autres, un livre de cabinet.


Sword of Destiny, la deuxième préquelle du Witcher (L’épée de la providence en français).


The Last Wish, d’Andrzej Sapkowski (Le dernier voeu en français). Une préquelle à la série The Witcher (Sorceleur), et que la série Netflix m’a donné envie de lire.


Garden of the Moon, de Steven Erikson (Les jardins de la Lune en français). Le premier livre d’une série réputée (The Malazan Book of the Fallen / Le livre des Martyrs). Prometteur, mais aussi très long et avec un anglais très bien écrit mais difficile à livre (pourtant j’ai l’habitude!)

2019

Les jeunes femmes de 50 ans, de Mylène Desclaux: bof. Trop parisien, trop cliché, trop… anticipé pour moi sans doute?

Meet You in Hell: Andrew Carnegie, Henry Clay Frick, and the Bitter Partnership That Changed America, de Les Standiford.

Indistractable: How to Control Your Attention and Choose Your Life, de Nir Eyal.

Tool of War de Paulo Bacigalupi: la suite de Ship Breaker et de The Drowned Cities, plus centré sur le personnage de Tool comme je l’espérais il y a deux ans (Paulo Bacigalupi lirait-il ce blog?). C’est toujours un roman Young Adult, mais il faut quand même avoir le cœur un peu accroché et pas peur d’un peu de violence… (Machine de guerre en français). Le monde que dépeint Bacigalupi dans tous ses romans est vraiment intéressant: un monde où le changement climatique a fait ses ravages, où la puissance chinoise est devenu le pays référent et où les résultats des avances scientifiques en matière de génétique sont explorées. J’en redemande! (dès que fois 😉 )

The Rise and Fall of D.O.D.O de Neal Stephenson et Nicole Galland. Un roman de science-fiction, un roman d’aujourd’hui ou bien un roman historique? Toujours est-il que ce livre se laisse bien lire, même si je trouve que les auteurs sont passés à côté d’une fin vraiment chouette.

Trillion Dollar Coach, d’Eric Schmidt, Jonathan Rosenberg et Alan Eagle (des grands pontes de Google, surtout Eric Schmidt). Un livre qui explique les principes de coaching de Bill Campbell, un entraineur de foot américain reconverti CEO reconverti coach pour les grand pontes de la Silicon Valley (on parle de Steve Job, Eric Schmidt, Larry Page, Jeff Bezos, Marrisa Mayer etc. Bref, la crème de la crème des GAFAM).

C’est un livre qui se lit rapidement et qui ne gagnera certainement pas un Pulitzer par son écriture flamboyante, mais qui m’a vraiment fait prendre conscience à quel point l’équipe, peut-être plus que les individus, est la pierre angulaire d’une entreprise. Bill Campbell ne coachait pas seulement les individus, il coachait les équipes et assurait leur bon fonctionnement. Le livre est plein d’anecdotes et en tire des principes, dont beaucoup sont de bon sens. Mais par rapport à ce que je vis actuellement au travail, je peux vous dire que le bon sens fait défaut à plein de grandes entreprises. Quelques exemples:

  • L’équipe est essentielle (rien que cela est énorme dans une boîte où tu n’es qu’un petit rouage isolé dans ton cubicle tout gris!)
  • Partager des moments de convivialité permet de lubrifier les relations professionnelles (Happy Hour anyone?)
  • « Your title makes you a manager. Your people make you a leader. »
  • Un manager devrait être un coach pour son équipe.
  • L’argent n’est pas que de l’argent, c’est aussi un symbole de la valeur de l’employée.
  • S’il est nécessaire de licencier un employé, laissez-le partir la tête haute.

Bill Campbell était apparemment un personnage haut en couleur, loyal, fidèle, candide… Si tout se met à aller mal dans la Silicon Valley, c’est que peut-être il n’y prodigue plus ses bons conseils car sa présence bienveillante s’en est allée en 2016.

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Children of Time d’Adrian Tchaikovky (Dans la toile du temps en français, titre très bien trouvé!) Une histoire de science fiction comme je les aime: une aventure spatiale, l’évolution d’une société inhumaine (au sens premier du terme), la lutte pour la survie de l’humanité, la confrontation des points de vue… Cela aurait pu être un chef d’oeuvre, mais il manquait un petit quelque chose qui fait que j’ai eu du mal à m’y plonger totalement (le talent de l’écriture peut-être?)

Rois du monde, Tome 2 : Chasse royale : Deuxième partie (de Jean-Philippe Jaworski, l’auteur du sublime Gagner la guerre). L’écriture de Jaworski reste très belle (quoiqu’on sent parfois les méthodes de prof de français!), mais les tomes de cette saga étant espacés de plusieurs années, j’en oublie qui sont les personnages et cela devient un peu fastidieux à lire… Bref, une série qui pourrait être excellente mais qui tire un peu trop en longueur…

Monsieur Mediocre: One American Learns the High Art of Being Everyday French, de John Von Sothen. Un essai sur les différences culturelles franco-américaines, par un Américain vivant à Paris depuis 15 ans. Autant j’avais adoré Bringing up bébé, dont la lecture tombait à point nommé dans ma vie, autant ce livre ne m’a pas convaincue. Je pense que de par son milieu social (lui-même se définit comme étant proche des aribos, à mi-chemin entre l’aristocratie et les bobos) et son milieu géographique (Paris), les « généralités » faites sur la France sont loin de représenter le pays que je connais. Bref, une lecture qui, si elle est intéressante, est à prendre avec des pincettes, ce que les Américains qui ne connaissent pas la France ne feront évidemment pas. Mention néanmoins sur la célébration de la diversité du Xème arrondissement de Paris.

Last Argument of Kings, le dernier tome de la trilogie de La première loi. Au final, une très bonne série de fantasy: l’écriture est excellente (je ne sais pas ce que vaut la version française, intitulée Dernier combat), les personnages tout en nuance de gris, le monde très bien construit et riche, l’histoire complexe… Je recommande chaudement!

Before They Are Hanged, le deuxième tome de la série de Joe Abercrombie. Toujours excellent pour les amateurs de fantasy (La Première loi, T2 : Haut et court en français).

The Blade Itself de Joe Abercrombie, le premier tome de la trilogie The First Law (La Première loi, T1 : Premier sang pour l’édition française). La personne qui me l’a recommandé m’a dit que c’était son « Game of Thrones » personnel. Et effectivement, ce n’est pas mal du tout. En plus, c’est une histoire finie, plusieurs grandes sagas ne peuvent pas en dire autant! Bref, je recommande, c’est de la très bonne fantasy, même si le livre est par moment un peu trop violent à mon goût.

The Culture Map d’Erin Meyer. Ce livre m’avait été conseillé par Véronique à l’occasion de son interview sur sa vie de maman à Chicago et c’est le meilleur livre que j’ai lu jusqu’ici sur les différences culturelles. Il donne une grille de compréhension sur ce qui sépare ou rapproche les cultures mais également des clefs pour franchir ces différences. Je recommande chaudement à toute personne voulant élargir ses horizons! (le livre a été traduit en français sour le titre La Carte des Differences Culturelles: 8 clés pour travailler à l’international).

Kali Yuga, tome 8 des Futurs Mystères de Paris (voir ci-dessous) (mais où est donc passée Eileen?)

Babaluma, le tome 7 des aventures de Tem, le détective privé millénariste. Une lecture agréable où l’on retrouve pas mal de personnages de la bande du transparent.

The Stone Sky, de N.K. Jemisin (Les cieux pétrifiés en français): le dernier tome de la trilogie de la terre fracturée. Une fin satisfaisante pour une trilogie réussie de science-fiction/fantasy qui met les personnages féminins à l’honneur. Cette trilogie a enchaîné les Prix Hugo (2016, 2017 et 2018) et ils sont bien mérités.

2018

The Obelisk Gate de N.K. Jemisin (The Broken Earth Book 2) (Les livres de la terre fracturée, Tome 2: La porte de cristal en français).

The Fifth Season de N. K. Jemisin (The Broken Earth Book 1) (Les livres de la terre fracturée, Tome 1: La cinquième saison en français).

Ecotopia, d’Ernest Callenbach (disponible en français sous le titre Écotopia).

Altered Carbon de Richard K. Morgan (Carbone modifié en français): un thriller noir dans un univers de science-fiction où l’on peut numériser sa conscience et passer d’un corps à l’autre. J’ai lu le livre pour savoir si je voulais regarder la série et j’avoue que si j’ai encore des doutes, le livre lui-même ne m’a pas vraiment motivée: trop de scènes de violence à mon goût, même si je dois dire que l’univers est très riche et le scénario très bien ficelée; je comprends qu’il faille bien 10 épisodes pour le retranscrire à l’écran (ceci dit, il semble que l’univers et l’histoire ont été assez simplifiés pour la série, ce qui ajouterait à ma déception). Deux autres livres mettent en scène Takeshi Kovacs, le héro du livre, mais ils ne sont pas sur ma liste de lecture pour l’instant.

Shâhra : Les masques d’Azr’Khila, de Charlotte Bousquet. Un livre de fantasy féminine, dans un univers qui ressemble à l’Afrique du Nord avec de la magie. Je lirai certainement le deuxième tome.

Marseille 2040, de Philippe Pujol, que j’ai eu envie de lire suite à l’émission Notre système de santé va craquer en 2040. J’espérai lire un roman d’anticipation comme je les aime alors la couverture du livre était pourtant explicite: il s’agit en effet plus d’un livre enquête, d’un exercice de pensée très documenté que d’un véritable roman. Certes, il y a des personnages et une histoire qui, si elle a pu sembler bien ficelée lorsque l’auteur en a couché les grandes lignes sur le papier, est plutôt mal transcrite dans le roman l’enquête (jusqu’au cliché parfois). Donc oui, on a affaire à un journaliste et pas à un romancier. Je pense que c’est un livre très intéressant pour ceux qui sont dans le domaine médical, y compris les politiciens, parce qu’il fait sacrément réfléchir aux mutations en cours et à venir dans ce domaine si important, que ce soit par rapport à la technologie, à la démographie ou au changement climatique. Finalement, ce que j’ai préféré au niveau du roman était la description des rapports des personnages avec leurs assistants virtuels. Un futur beaucoup trop possible à mon goût.

Yesterday’s Kin, encore un livre court de Nancy Kress, encore un lauréat (du prix Nebula dans la catécogie « Novella ») et encore une déception.

After the Fall, Before the Fall, During the Fall de Nancy Kress: un roman très court de science-fiction qui a eu le Prix Nebula du meilleur roman court 2012 et le prix Locus du meilleur roman court 2013. Malgré ce tableau prestigieux, j’ai été déçue par cette lecture. D’après la quatrième de couverture: « Julie and Pete are rapidly converging in time – a chance encounter between them may be the Earth’s only hope. » En fait non, ce qui fait que l’histoire a finalement un arrière-goût d’entourloupe en plus de déjà vu (sans parler des nombreux placements de marques et produits!)

This Perfect Day d’Ira Levin: lire mon avis dans le billet Ma rentrée littéraire 2018.

Latium (tome 2), de Romain Lucazeau. Un deuxième tome meilleur que le premier, qui explore et agrandit l’univers mis en place par Lucazeau dans le premier opus. J’espère qu’il y aura un troisième tome car il y a pas mal de portes ouvertes à explorer.

Infomocracy, de Malka Older. Un roman d’anticipation sur une partition de thriller, avec une réflexion sur le thème de la démocratie. Sur la majorité de la planète, Information, une sorte de Google qui se serait transformé en administration, gère un ensemble de micro-démocraties (on parle de centennals, des groupes  de 100 000 électeurs). Le livre commence en pleine période électorale et même si j’ai eu un peu de mal à entrer dans le monde créé par Malka Older, j’ai finalement accroché avec les personnages et ce roman s’est avéré une lecture agréable pour l’été.

The Index Card: Why Personal Finance Doesn’t Have to Be Complicated, écrit à deux mains par Helaine Olen et Harold Pollack. Une plongée dans les finances des ménages américains, très instructive pour qui vit aux Etats-Unis. Un livre qui méritera un post de blog pour en parler plus longuement.

The Tangled Lands, de  Paolo Bacigalupi  et Tobias S. Buckell. Quatre histoires qui suivent des vies dans un monde de fantasy où l’utilisation de la magie fait progresser le bramble, une plante aussi dangereuse qu’envahissante. Une métaphore troublante sur notre propre monde, dans lequel chacun de nos actes quotidiens (conduire la voiture, mettre le chauffage, acheter un cadeau à notre enfant) ajoute un peu plus de carbone dans l’atmosphère.

Récits du demi-loup, Tome 3 : Mers Brumeuses (Chloé Chevalier). La suite des récits du demi-loup, encore très bien écrit, on sent que Chloé Chevalier sait où elle veut aller dans son histoire. Les personnages évoluent, l’histoire progresse, je suis pressée d’avoir en main le prochain et dernier tome!

Toons (Les Futurs mystères de Paris, T6), de Roland C. Wagner. La suite des aventures de Temple Sacré de l’Aube Radieuse, qui ne dépare pas avec le reste de la série quant au plaisir de la lecture.

Latium (tome I), de Romain Lucazeau. Le premier tome d’un space opera français à la gréco-romaine. J’ai eu beaucoup de mal à entrer dans le romain, l’écriture de Romain Lucazeau étant loin de l’efficacité d’un Asimov (pourtant, je suis plutôt de ces gens fans d’antiquité gréco-romaine). Néanmoins, le monde développé par l’auteur est intéressant et la deuxième partie du livre était suffisamment prenante pour me donner envie de laisser sa chance au deuxième tome.

Tekrock (Les Futurs mystères de Paris, T5), de Roland C. Wagner. Encore une très bonne histoire, avec une fin surprenante (même si triste).

The Gardener and the Carpenter: What the New Science of Child Development Tells Us About the Relationship Between Parents and Children, d’Alison Gopnik. 

2017

  • Refuge 3/9
     d’Anna Starobinets. La confirmation que l’écriture d’Anne Starobinets est décidemment très bonne. Néanmoins, j’ai beaucoup moins accroché avec l’histoire. Autant Le Vivant me semble un roman indispensable, autant on peut se passer de lire Refuge 3/9.
  • Eternity Express
     de Jean-Michel Truong. Un roman que j’ai dévoré très rapidement. L’écriture est efficace et l’histoire est prenante. Un livre qui reste avec le lecteur bien après la dernière page tournée.
  • Poupée aux yeux morts de Roland C. Wagner.
     Autant j’adore Les futurs mystères de Paris, autant j’ai eu du mal avec ce livre que j’ai trouvé très poncif. Bref, ce n’est pas un roman de Roland Wagner que je recommande, même si par ailleurs j’aime beaucoup cet auteur.
  • La Fille-Sortilège
     de Marie Pavlenko: un roman de fantasy correct mais sans plus. L’histoire est assez bien ficelée et les personnages intéressants et complexes, mais j’aurais probablement plus apprécié si j’avais eu 20 ans: plutôt pour un public « young adult » donc.
  • The Three-Body Problem, de Cixin Liu: un prix hugo et un roman assez curieux (le premier d’une trilogie). Plusieurs concepts sont intéressants, comme celui du jeu avec interface haptique, la place de la science fondamentale (et des dimensions supérieures à 4), les rebondissements de l’histoire (et de l’Histoire!), mais j’ai eu du mal à accrocher au style et à certains aspects des personnages (place de la famille par exemple). Je me demande si cela est dû au fait qu’une part de la culture chinoise m’est simplement imperméable.
  • Le Vivant, d’Anna Starobinets: un chef d’oeuvre, que je place à côté des grands classiques comme « Le meilleur des mondes »ou « 1984 ». La structure est d’ailleurs assez semblable, avec un héros hors-société qui fait basculer cette dernière. Starobinets développe notamment deux aspects très actuels (ou en passe de le devenir) de notre monde:
  1. La notion de « strates » avec la première strates qui représente la vie « réelle » et la seconde, qui correspond à notre interaction quotidienne avec le réseau (email, forum de discussion, lecture sur le Net…). Il y a aussi des strates plus profondes permises par l’interface homme-machine directe dont bénéficient les membres de cette société. La narration jongle habilement entre la première et la deuxième strate et c’est l’exemple le plus aboutit que je connaisse en littérature qui décrit notre réalité multi-niveau d’aujourd’hui.
  2. Le deuxième sujet est le traitement de la vieillesse (on est plutôt dans l’anticipation de ce côté-ci, mais c’est un bon exemple des interrogations existentielles qui traversent en bas-fond notre monde d’aujourd’hui. La question est: quand cela montera-t-il à la surface?): dans ce livre, la société est limitée à 3 milliard d’individus éternels. Lorsqu’ils atteignent un certain âge, les gens se présentent d’eux même en Zone de pause, où ils feront une pause de « Cinq Secondes de Ténèbres » avant de se réincarner dans le corps d’un foetus en gestation. « La mort n’existe pas! » est un leitmotive récurrent de cette société qui ne gardent que les jeunes individus. Ou bien?

Mon seul regret (tout comme pour Seveneves d’ailleurs), c’est l’évocation de la persistance de la religion chrétienne. D’une part, cela suppose que le fait religieux soit inhérent à l’humain (ce qu’en tant qu’athée je conteste) et d’autre part, c’est dommage que la religion invoquée par ces auteurs utilise systématiquement les symboles du christianisme comme la trinité (ils font preuves de tant d’imagination par ailleurs que je ne peux y voir qu’un choix idéologique).

  • Chien du heaume, de Justine Niogret: un petit roman qu’on ne peut qualifier de Fantasy car la magie en est absente, mais qui devrait plaire aux amateurs du genre tant il y ressemble fortement. Le style est unique, un mélange d’une prose par aspect poétique et en même temps très érudie et détaillée. Une auteur à suivre, en espérant aussi qu’elle nous fasse un jour bénéficier de son autre style, croquant et humoristique, que l’on découvre dans le lexique final.
  • Reproduction interdite, de Jean-Michel Truong. Encore de la bonne science-fiction française, ou plutôt d’anticipation. Où l’on découvre jusqu’où le génie génétique peut mener. Ce livre a été publié en 1989 et est plus que jamais d’actualité (l’édition de 2015 a été revue par Truong). Il s’agit d’une enquête policière autour d’une entreprise de production de clones (d’habitude, je n’aime pas le genre policier, mais là, je l’ai lu en trois jours tant j’ai été prise dans l’histoire). La lecture de ce livre alliée à une récente écoute d’un podcast de Freakonomist avec Jennifer Doudna, l’inventrice de la technique CRISPR qui permet d’éditer les gènes de façon ciblée (Evolution Accelerated), m’a fait réaliser qu’il est fort possible que Lottie et Ozzy soient les derniers enfants de ma lignée à naître au monde sans modification génétique (rendez-vous dans 30 ans pour en discuter).
  • Anamnèse de Lady Star, de L.L. Kloetzer: un livre qui se passe dans un futur proche, autour d’une femme mystérieuse associée au plus grand attentat de tous les temps, des suites duquel ont disparus les trois quarts de la population mondiale. Un livre qui démontre le talent de son auteur, qui varie son style en fonction du protagoniste dont est racontée l’histoire, et qui ne prend pas le lecteur par la main. Le texte est par moment très poétique, de la belle science-fiction française qui m’a donné envie de lire plus d’ouvrages de Kloetzer.
  • Seveneves, de Neal Stephenson. Autant je n’avais pas aimé l’avant-dernier Stepheson (Reamde), autant j’ai adoré Seveneves. C’est en fait trois livres en un, l’histoire de l’humanité qui s’organise pour survivre après l’explosion de la Lune (qui engendre une « pluie chaude » sur la Terre éradiquant toute vie). Il y a beaucoup de technologie spatiale, une belle part réservée aux personnages féminins, et on assiste à la naissance d’une nouvelle civilisation humaine (rien que ça!). J’ai été un peu laissée sur ma faim par la dernière partie, espérons que Neal Stephenson nous réserve une bonne surprise et continuera à exploiter l’univers qu’il a créé.
  • L’homme aux semelles de foudre, d’Ayerdhal (le Neal Stephenson français). Plus un thriller qu’un roman de SF, il reste quand même très bien et fort intéressant. J’aime la façon dont Ayerdhal traite de l’équilibre mondiale actuel à travers plusieurs de ses livres.
  • Les poissons ne connaissent pas l’adultère, de Carl Aderhold. Un petit livre gagné grâce au blog La Sardine de Californie (merci Lucie Cali!), sur une femme d’un milieu populaire en pleine crise de la quarantaine, propulsée dans un milieu universitaire à l’occasion d’un voyage en train. A destination d’un public féminin, de la « chick lit » vite lue version française.
  • Ship Breaker, de Paolo Bacigalupi. A lire avant The Drowned Cities, contrairement à ce que j’ai fait.
  • The Drowned Cities, de Paolo Bacigalupi. Moins bien que The Windup Girl, on sent que le public visé est les jeunes adultes. Du coup, le monde est intéssant et l’histoire super, mais je suis un peu restée sur ma faim. Une frustration qui me rappelle ce que j’avais ressenti en refermant Niourk… J’espère qu’on recroissera le personnage de Tool dans un futur roman de Bacigalupi!
2016
  • When in French: Love in a Second Language
    , de Lauren Collins. « Language, as much as land, is a place. To be cut off from it is to be, in a sense, homeless. »
  • Véridienne, Récits du Demi-Loup II, de Chloé Chevalier.
  • Experimenting with Babies, de Shaun Gallagher
  • Eternity Incorporated, de Raphaël Granier de Cassagnac
  • Quicksand, de John Brunner
  • The Woman who stole my Life, de Marian Keyes. Une lecture d’été pour nana (de la « chick lit » à l’état pur). Je suis fidèle à Marian Keyes car la lecture de Watermelon et des autres aventures des soeurs Walsch m’avait fait progresser en anglais de façon sympathique. Mais il faut dire j’avais 20 ans… soit le style de Keyes s’essouffle, soit c’est moi qui ait changé. Bref, je ne suis plus aussi enthousiaste qu’avant.
  • Bringing Up Bébé, de Pamela Bruckerman. Une relecture après 3 ans, avec un peu plus de recul maintenant que je suis déjà maman et que j’ai vu comment les choses se passent de ce côté-ci de l’Atlantique. Du coup, je suis un peu plus critique sur le livre, mais il reste quand même très bien et à conseiller à tout nouveau parent!
  • Vivre la pensée Montessori à la maison, d’Emmanuelle Opezzo. Peut-être est-ce parce que j’ai déjà lu pas mal de choses sur l’éducation Montessori, mais je pense que c’est un livre dont on peut se passer si l’on s’intéresse au sujet par ailleurs.
  • Vivre heureux avec son enfant, de Catherine Gueguen. La « suite » du livre ci-dessous, un peu moins axé sur les phénomènes biologiques, et davantage sur les cas pratiques (les repas, le sommeil etc). Les deux livres se complètent bien, mais à choisir, je (re)lirais celui-ci. Un bon rappel pour l’éducation bienveillante et empathique avec les enfants, même s’il y a toujours un « point mort » dans les conseils du type: « bien sûr, il ne s’agit pas de céder », auxquels on a envie de répondre: « mais encore??? »
  • Véridienne, Récits du Demi-Loup I, de Chloé Chevalier. Un premier roman, j’hésite à dire de fantasy car si le monde est moyenâgeux, il n’y a pas de magie, ce qui est un peu dommage à mon goût. L’histoire est pas mal, quoique j’eusse aimé un peu moins d’histoire de filles et un peu plus d’actions… Il faut voir comment les personnages et le monde évoluent dans les prochains opus.
  • Pour une enfance heureuse: repenser l’éducation à la lumière des dernières découvertes sur le cerveau, de Catherine Gueguen. J’ai acheté ce bouquin car il parait que c’est un des rares auteurs à citer ses sources (des articles scientifiques notamment). Un beau plaidoyer pour une éducation bienveillante, sans violence physique ou psychologique. Où l’on apprend comment le vécu et les mécanismes biologiques interagissent les uns avec les autres. J’aurais aimer avoir un peu plus de nuances, mais je pense que les études qui les apporteraient n’existent tout simplement pas. De façon un peu triste, les résultats cités sont en très grande majorité issus des universités américaines. Du coup, je me demande quel est l’état de la recherche en France.
  • The Girl on the Train, de Paula Hawkins. Un thriller pour nanas. Pas de la grande littérature, mais suffisamment efficace pour me tenir en haleine jusqu’à 3 heures du matin.
  • Les futurs mystères de Paris, 3 (L’odyssée de l’espèce), de Roland C. Wagner. Où l’on en apprend un peu plus sur la période charnière de la Grande Terreur.
  • The Wise Man’s Fear, toujours de Patrick Rothfuss. Le deuxième épisode de la trilogie The Kingkiller Chronicles, j’attends la suite avec impatience!
  • The Name of the Wind, de Patrick Rothfuss. De la très bonne fantasy, avec une écriture agréable et une histoire prenante. Certes pas au niveau d’une épopée comme GoT, car il y manque les multiples points de vues, mais je conseille fortement pour les amateurs du genre. Le système de magie est sympa, ainsi que le côté « Harry Potter » pour les grands.
  • Les futurs mystères de Paris, 2 (Les ravisseurs quantiques), de Roland C. Wagner. Le deuxième opus de la grande série de Wagner, qui suit les aventures d’un détective privé un peu particulier dans un Paris des années 2040. On retrouve la qualité d’écriture de Wagner, sur fond d’intrigue policière saupoudrée de fantasy/science-fiction (à moins que ce ne soit l’inverse).
  • Aventuriers des Etoiles, de Roland C. Wagner. Deux petites épopées de science-fiction à la Star Wars, dans un univers très riche. Du Space Opera classique, mais efficace et agréable à lire.
  • Pax Americana, de Roland C. Wagner. Un écrivain de SF français que j’ai découvert l’année dernière (il n’est pourtant pas né de la dernière pluie), et dont j’aime bien le style léger.
  • The rediscovery of Man, the complete short science fiction of Cordwainer Smith (en français, Les Seigneurs de l’Instrumentalité, un ensemble de nouvelles injustement méconnues. De la grande SF américaine!)

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