Cela m’arrive régulièrement: dans ma corbeille à fruits, la dernière banane du groupe que j’ai acheté la semaine dernière commence à noircir et à mollir sérieusement. À côté, les bananes toutes neuves de mes courses de la veille. Il faudrait que je mange cette dernière banane, mais elle ne me fait pas envie. Par contre, les plus fraîches me font de l’œil. Mais il faut quand même que je mange cette dernière banane avant les nouvelles, ce serait bête de gâcher.
Au final, je ne mange pas de banane, la vieille banane continue de pourrir dans la corbeille à fruits et les nouvelles bananes suivent le même chemin.
Suis-je la seule à connaître ce syndrome de la dernière banane? Quelque part, j’ai l’impression que s’y cache une vérité profonde sur la vie, probablement une version du sophisme des coûts irrécupérables (sunk cost fallacy en anglais), qui résulte de notre aversion à la perte: j’ai investi dans cette banane et je ne veux pas perdre cet investissement – quitte à me priver de toutes les autres bonnes bananes qui ne demandent qu’à être mangées!
Vous aimez les bananes? Je vous invite à découvrir la voiture-banane!
Vous aimez les sophismes? Voici celui de l’homme de paille illustré.
OH mais c’est pareil ici !!! le syndrome de la derniere banane…. ça marche d’ailleurs pour tout les autres fruits XD