Voilà le printemps qui se termine et l’occasion de faire un petit bilan des choses que j’ai découvertes ces trois derniers mois:
1. Great Wolf Lodge, une chaîne de parcs aquatiques: « Las Vegas for kids » nous avaient dit les amis qui nous avait recommandé l’endroit – et nous n’avons pas été déçus: en plus des multiples piscines et tobogans, les enfants se sont amusés dans une salle d’arcade (même Ozzy du haut de ses 17 mois!), ont applaudi au spectacle des automates de la Grande Horloge et Lottie a participé à une mini aventure dans les couloirs de l’hôtel. Même si l’ambiance faisait beaucoup « usine à touristes », ce petit week-end un peu hors du temps et de la météo nous a fait du bien dans cet hiver qui n’en finissait plus.
2. Comment faire de la publicité sur Facebook: je vous en ai parlé en long, en large et en travers, donc je ne vais pas m’étendre dessus – sinon que cela m’a occupée pendant quelques semaines et que j’ai bien envie de renouveler l’expérience plus tard dans l’année.
3. Parfaire mes compétences en maquillage pour enfant: j’ai notamment découvert qu’il était plus facile de travailler au pinceau, chose que j’imagine toute autre femme sait depuis ses 12 ans… (j’utilise ce kit là trouvé sur Amazon).
4. L’existence et la bataille juridique pour la libération de Kiko et Tommy, deux chimpanzé retenus captifs dans l’Etat de New York. Cet article du New York Times m’a particulièrement parlé car depuis que j’en sais un peu plus sur les grands singes, je suis de plus en plus mal à l’aise lorsque nous en voyons dans les zoo. Je ne suis pas contre les zoos de façon générale, je trouve qu’ils accomplissent un travail important d’éducation, de recherche et de sauvegarde, et nous y allons régulièrement avec les enfants. Cependant, cela me dérange de voir ces animaux intelligents en cage. Je suis assez d’accord avec la distinction entre « personne » et « être humain » dont parle l’article et que certains animaux devraient être considérés comme des personnes et à ce titre bénéficier de certains droits (pour en savoir plus, vous pouvez vous référer au site de l’association Nonhuman Rights Project).
5. Toronto et les chutes du Niagara. Nous y sommes allés en avril et la météo n’était pas de notre côté: nous avons passé le séjour sous la neige mais heureusement, la ville offre plein de visites à faire même par mauvais temps: aquarium, musées, tour d’observation… Nous avons passé de bons moments et ce petit séjour nous aura donné l’envie d’y retourner! (Les Chutes du Niagara ne sont qu’à 4 heures de voiture de Pittsburgh et 5 heures pour Toronto).
6. Deux nouveaux podcasts que j’écoute maintenant régulièrement:
- L’emission radio de NPR Embedded, et notamment l’épisode The apprentice, qui m’a fait prendre conscience d’un des facteurs de l’élection de Donald Trump que j’avais sous-estimé. Je savais que Trump était une « star de la télé réalité », mais je n’avais pas compris à quel point cela avait résonné avec une partie de l’électorat américain.
- Le podcast How I build This de Guy Raz, qui interview les fondateurs d’entreprises bien connues: Instagram, Melissa & Doug (jouets), Whole Foods (supermarchés bio), Stitch Fix (box vêtement), Airbnb… C’est tout simplement génial d’entendre ces personnes narrer comment ils ont construit ces grandes entreprises, leurs erreurs et leurs réussites, les doutes, les combats pour les financements, les anecdotes rigolotes… Si un jour nous retournons vivre en France et que personne ne l’a déjà fait, je lancerais bien un podcast de ce type.
7. Toujours dans les podcasts, dans l’émission Matière à penser que j’aime beaucoup, Serge Tisseron discute avec Dominique Cardon sur le sujet « Du big data au marketing comportemental« . Ce dernier rappelle la proposition de Bruno Latour d’appeler les « données » des « obtenues » afin de rappeler l’importance des conditions de la mesure (contexte, qualité, seuil…) La physicienne qui sommeille en moi a trouvé cela très pertinent.
8. On peut utiliser le verbe bonjour en anglais: dans un livre de Lottie, Everybody boujours, une petite fille se promène dans Paris, où tous les Parisiens are bonjouring. Je ne sais pas si ces messieurs de l’Académie approuveraient…
9. J’ai aussi appris à retapisser un meuble: en effet, la dernière marotte de Lottie et d’Ozzy est de manger côte à côte, mais notre banc commençait sérieusement à fatiguer. Je suis passée chez un tapissier pour faire un devis et devant le prix (180 dollars!) je me suis dit que j’allais regarder une petite vidéo Youtube pour voir si c’était vraiment compliqué à faire soi-même. Finalement, j’ai regardé deux vidéos (celle-là et celle-ci), ce qui m’a pris 7 minutes puis encore une heure pour la réalisation, même si le tissu en coton que j’avais sous la main n’est pas vraiment adapté à l’usage que nous en faisons (je pense que je vais le refaire avec un tissus d’ameublement extérieur).
J’étais vraiment contente de refaire ce meuble car suite à mon billet sur le renoncement parental et la surconsommation, j’essaie de me demander davantage si je ne peux pas faire les choses par moi-même avant d’acheter. Comme le dit Ron Swanson dans la série Parks & Recreation dont je vous parlais cet hiver:
10. Alors que je cherchais comment améliorer mon bullet journal (oui oui, je l’utilise toujours!), j’ai découvert les nouvelles petites imprimantes portables et je m’en suis offerte une pour la fête des mères (on n’est jamais mieux servi que par soi-même). Au final, je m’en sers régulièrement car le format d’impression est parfait pour mon Bujo (5 cm x 7,6 cm sur du papier autocollant), mais je vous avoue que je trouve que la qualité laisse un peu à désirer, notamment au niveau des couleurs.
11. Les conséquences inattendues de l’élection de Donald Trump: aux Etats-Unis, beaucoup de personnes paient des entreprises pour s’occuper de leur pelouse en été (les terrains autour de Pittsburgh sont grands et il faut tondre toutes les semaines). Contrairement aux années précédentes, j’ai eu toutes les peines du monde à trouver une entreprise cette année: sur la douzaine que j’ai contactée, une seule m’a répondu positivement. Et apparemment, ce n’est pas que moi car l’entreprise habituelle d’un voisin a stoppé son activité du jour au lendemain. Ce n’est qu’en me rendant sur le site web d’une jardinerie locale que j’ai compris ce qu’il se passait: il était annoncé en page d’accueil que la dite jardinerie n’offrirait pas ses services cette année car elle employait des saisonniers sous visa H2B (pour les travailleurs non qualifiés) et que le Department of Homeland Security avait arrêté de les émettre.
Le site de l’USCIS (les services de l’immigration américains) a annoncé le 31 mai que 15000 visas supplémentaires vont pouvoir être attribués cette année. On est bien d’accord que pour moi, cela reste un petit problème – mais pour des dizaines de milliers de travailleurs qui venaient tous les ans aux Etats-Unis faire la saison, c’est leur source de revenus qui a été d’un coup impactée et demeure encore incertaine.
12. Pour rester dans le jardin, j’ai aussi découvert ce printemps le très utile désherbeur télescopique. Il faut savoir que les Américains sont obsédés par les pelouses, vertes, coupée à ras et sans mauvaises herbes bien entendu. Je trouve personnellement que c’est une obsession coûteuse et inutile, d’ailleurs, Freakonomics Radio a dernièrement rediffusé son épisode : « How Stupid Is Our Obsession With Lawns? ». En fait, j’ai l’impression que la pelouse est quasiment un élément de différenciation sociale. Je n’ai pas cédé à tout ce qu’il « faudrait » faire (la voisine m’a expliqué qu’il fallait traiter quatre fois par an avec du « weed killers » et du « fertilizer », sans oublier l’aération de la pelouse), mais comme nous sommes dans une rue avec de belles maisons, j’essaie de maintenir un niveau minimal histoire d’être « a good neighbor ». Nous faisons donc tondre la pelouse régulièrement et je garde les mauvaises herbes sous contrôle – notamment les chardons et les pissenlits, que personnellement j’aime bien mais qui, il faut l’avouer, se répandent très facilement. J’ai donc recherché comment les enlever sans utiliser d’herbicide ni me casser le dos et je suis tombée sur ce petit outil très malin (que je recommande d’utiliser juste après une bonne ondée qui ramollit la terre).
C’est tout pour ce printemps 2018. J’aime beaucoup faire ses petits bilans, j’espère que vous appréciez les lire même s’ils sont très éclectiques, un peu à l’image de ma vie.
Dans la même série:
- 15 choses que j’ai découvertes cet hiver (2018)
- 11 choses que j’ai découvertes cet automne (2017)
- Ce que j’ai appris cet été (2017)
Pikate et Salamèche aiment aussi beaucoup les pissenlits elles t’en débarrasseront avec plaisir 😉