9 choses que j’ai découvertes ce printemps (2019)

Nous voici aux portes de l’été et c’est donc l’occasion de faire un petit bilan de ce que j’ai découvert ce printemps:

1. Je continue dans une démarche zéro-déchet (j’en suis très très très loin, mon objectif pour l’instant étant de réduire) et toute la famille est maintenant passée aux brosses à dent en bambou. Je n’ai aucune idée de l’empreinte écologique du bambou donc je me demande si ça vaut le coup au niveau du cycle de vie du produit, mais c’est toujours ça de moins au niveau plastique.


2. La série The Good Place: une série comique qui se laisse facilement regarder le vendredi soir en fin de semaine. En bonus, elle permet d’aborder des questions éthiques de façon légère, alors j’aime bien. Je recommande si vous avez besoin d’une soirée vide-tête pas trop neuneu.


3. BookOtroc: un site d’échange de livres en français pour les personnes habitant aux États-Unis. Une excellente idée de la blogueuse Sara des aventures de la famille Bourg, dont elle détaille le fonctionnement dans cet article.

4. Boston: nous avons passé trois jours dans la plus grande ville de la Nouvelle Angleterre et il y a tant à y faire que j’aurai aimé rester plus longtemps. The freedom trail, plusieurs musées, Beacon Hill, un tour en bateau… Boston est une ville qui a tout pour plaire: un port, un fleuve, de grandes universités, beaucoup d’histoire, des quartiers sympas, des espaces verts, de la culture et énormément de destinations à proximité, que ce soit mer ou montagne.

Les statues de Make Way for Ducklings dont je vous parlais dans ce post (livre #37)  

5. En parlant mer, nous avons enchainé après Boston sur le Cape Cod et ses plages, histoire de faire semblant d’avoir des vacances d’été. C’était la première fois que les enfants passaient du temps sur la plage et ils ont beaucoup aimé.

Première journée à la plage pour Ozzy!

6. Entre le Cape Cod et Boston, nous avons visité la Plimoth Plantation, où a été reconstitué le village des Pères pèlerins, une des premières colonies d’immigrants européens, ainsi que le village des Wampanoags, la tribu autochtone qui vivait dans la région. L’exposition au village Should I stay or should I go? est excellente: les panneaux y racontent l’aventure du point de vue de plusieurs personnages (un père de famille fuyant les persécutions religieuses, sa femme, un enfant, un marin, un homme pas forcément religieux mais cherchant un meilleur avenir…) et c’est passionnant. D’autant plus qu’en tant qu’immigrés, la question reste la même pour nous!

Le village des Pères pèlerins comme si on y était! (Il y a même des acteurs en tenue d’époque.)

7. Corporate America: grâce à mon programming bootcamp, j’ai trouvé un travail dans une grosse banque en tant que développeuse. Corporate America, pour l’instant, c’est surtout un petit bureau en boîte (le fameux cubicle tout gris) et des réunions à 6h30 du matin car la moitié de Corporate America travaille en fait en Inde. C’est très formateur, mais aussi très différent de ce que à quoi je suis habituée au niveau professionnel.

Ça ressemble à ça.

8. Dans Corporate America, il fait aussi très froid et un article scientifique tout récent m’a donc particulièrement interpellée: les chercheurs y révèlent que les performances des femmes sur les tâches mathématiques et verbales sont accrues à des températures relativement élevées, tandis que c’est l’inverse pour les hommes (la température n’aurait aucun effet sur les tâches de réflexion cognitives). D’après le résumé de l’article: « les entreprises mixtes pourraient augmenter la productivité en réglant le thermostat plus haut que les standards actuels ». Tu m’étonnes. À la fin de mon premier jour de travail, j’étais épuisée non pas par tout le boulot que j’avais à faire, mais parce que mon corps s’était battu thermiquement pendant 8 heures d’affilée. Le lendemain, j’y suis allée avec mes bottes d’hiver.


9. Enfin, je me suis rendue compte que j’aurais dû noter les cadeaux d’anniversaires offerts aux petits camarades de Lottie et d’Ozzy. Nous recevons des invitations aux anniversaires pour la troisième année consécutive et maintenant des invitations pour les petits frères ou sœurs. J’essaie de faire des cadeaux significatifs (voir mon article sur les cadeaux typiquement français pour les enfants américains), mais je ne me souviens plus si j’ai déjà offert le livre de My Valley ou le jeu du Bata-Waf à telle ou telle famille. Bref, voilà un fichier Excel dont l’absence se fait sentir…


Cadeaux d’origine française.


PS: après la douche froide de l’élection de Trump, je vous parlais de l’espoir qui m’animait pour les prochaines élections présidentielles américaines: Elizabeth Warren est bien entrée dans la course pour la nomination démocrate et elle monte dans les sondages, ce qui bien entendu me ravie. J’espère que vous en entendrez parler en France!

Des pots de Nutella que j’aimerai bien offrir à Elizabeth Warren. Gluten free, ça veut dire que c’est sain, non?

Retrouvez facilement cet article en l’épinglant sur Pinterest!

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sara
5 années il y a

J’aime beaucoup tes articles de cette série !
On s’est aussi mis aux brosses à dents en bambou.
Merci pour le clin d’œil sur BookOtroc 🙂

Cochonou
5 années il y a

Coucou,
J’avais aussi été intéressé par le fameux article scientifique sur la température quand il est sorti. Je te conseille quand même de le lire avec attention, notamment les annexes, parce que je le trouve en fait assez pauvre.
Les « test cognitifs » (sur lesquels aucune corrélation n’a été trouvée) se résume à trois questions de logique ultra-bateau.
Les « tâches verbales » consistent en un questionnaire écrit avec un jeu des lettres dans « les chiffres et les lettres » – sans qu’un seul mot ait jamais été prononcé. C’est un comble pour les taches verbales.
Et les « capacités mathématiques » sont une infâme série de 50 additions de cinq chiffres plus que rébarbative.
Sur ce dernier point, on trouve un ratio presque parfait entre le nombre de réponses soumises et le nombre de réponses justes. Dit autrement, les « meilleures capacités mathématiques » dont parle l’article, c’est juste d’avoir fait plus d’additions, en ayant à peu près le même pourcentage d’erreurs.

Ce travail de recherche n’a pas étudié ce qu’il prétend… ce qu’il a étudié, c’est la motivation des étudiants à faire des tâches rébarbatives pour une somme dérisoire (10 centimes d’euros par addition juste) en fonction de la température et du sexe.
Que la motivation à faire un travail un peu inutile varie en fonction de la température et du confort ou de l’inconfort que l’on ressent… ce n’est pas un résultat si nouveau que ça. Qu’elle varie en fonction du sexe, pourquoi pas, si l’on considère que le postulat énoncé dans l’introduction (les femmes préfèrent les températures chaudes) est juste.

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