{TAG} 15 choses que j’ai découvertes cet hiver

Et me revoilà pour ce rendez-vous trimestriel, avec une liste de 15 choses que j’ai découvertes cet hiver:

1. Les chiffres arabes sont appelés chiffres indiens dans les pays arabes. Peut-être que vous le saviez déjà, mais pour ma part, je l’ai appris il y a quelques semaines seulement. Ce genre de changement de perspective montre bien à quel point on peut penser de façon ethnocentrée, ce qui est un rappel toujours utile (d’après Wikipedia, on peut les appeler les chiffres indo-arabe ou hindou-arabes).

2. Lorsque vous répondez à un captcha sur Internet qui vous demande de labelliser des images ou de vérifier des mots, vous participez à l’entrainement des intelligences artificielles. Je l’ai appris en écoutant un podcast de la méthode scientifique mais Google, qui fournit la technologie, est tout à fait transparent dessus : « High quality human labelled images are compiled into datasets that can be used to train Machine Learning systems. » (voir le panneau glissant à la fin de cette page).

J’écris un commentaire sur un blog: hop, une petite leçon pour une IA! (Notez ce n’est pas le système que j’utilise pour mon blog.)

3. Les Skittles font de très jolis mandalas : je l’ai d’abord découvert sur le blog de Maman sur le fil (fermé depuis), mais en fait, je me suis aperçue que c’était ultra-classique de faire ça aux Etats-Unis – ce qui n’empêche pas que ça reste une petite activité très sympa à faire! (et dans notre cas un dessert du dimanche!)

4. La neige, c’est beau, mais ça a des mauvais côtés: notre troisième hiver à Pittsburgh est de loin le plus rude et pour la première fois, j’ai dû dégager notre entrée de garage et le petit chemin qui mène à la maison. Ce qui m’a pris 1h20. Ce que j’ai compris également, c’est qu’il est beaucoup plus facile de dégager la neige fraîche que la neige tassée. Je vais peut-être investir dans un outil adéquat comme cet homme-là.

La neige fraîche, ça va. La neige tassée par la voiture, c’est plus dure…

5. Les chiens du soleil: un phénomène optique où deux répliques de l’image du soleil apparaissent à ses côtés (parhélie est le terme correct pour crâner en soirée). J’ai découvert ça dans un livre de Lottie; comme quoi, on en apprend des choses quand on est parent – et pas que sur les enfants.

6. Dans la même veine, j’ai appris au Musée des Enfants de Pittsburgh que les poules sont les plus proches parents vivants des T-Rex! (déjà que je ne me suis pas remise d’avoir appris que les dinosaures avaient des plumes…)

7. Il est possible de jouer au bowling avec des enfants de 4 ans. Et même d’un an et demi, comme en témoigne la photo d’Ozzy ci-dessous (bon, ils n’avaient pas des chaussures à sa taille (du 20), mais juste la pointure au-dessus (22) ce qui me fait penser qu’on n’est pas les premiers à essayer!)

8. Ce n’est pas parce qu’on a un petit garçon que les coupes de cheveux vont être faciles et réussies (je n’en écris pas plus, c’est un sujet encore douloureux).

9. Le langage des signes pour les bébés, c’est vraiment bien. Je le pensais déjà lorsque Lottie était petite, mais je n’avais pas eu l’énergie de le mettre en place. Nous avons été guidés pour Ozzy par une thérapeute et j’ai vraiment apprécié l’expérience. Nous n’avons pas utilisé beaucoup de signes: juste more , all done et un peu de please (nous les faisons en anglais car il les utilise aussi à la crèche). Ce n’est pas grand chose mais je pense que ça a fait une différence pour Ozzy qui pouvait plus facilement communiquer et a eu moins de frustration. Ce n’est probablement pas nécessaire d’apprendre tout le dictionnaire mais pouvoir échanger quelques signes avec un enfant âgé de 12 à 18 mois, ça améliore bien la vie. En fait, je vais vous dire un secret: tous les parents apprennent au moins un signe à leur bébé. Le fameux coucou ou au revoir (dans notre cas, bye bye). L’apprentissage des signes n’est pas plus compliqué que l’apprentissage de cet « au revoir »: on dit le mot en situation et en faisant le geste, éventuellement on aide son enfant à faire le geste. A force de répétition, il devient naturel.

10. Le budget de notre school district: aux Etats-Unis, le système scolaire est très local. L’unité de base est le school district, qui correspond à quelques milliers d’élèves (je parle de l’école élémentaire, du collège et du lycée). C’est le school district qui embauche les professeurs, décide des horaires, des vacances etc. Le budget est donc lui aussi très local et j’ai trouvé par hasard des chiffres dans le magazine de notre township: les revenus des écoles proviennent à 71.4% de la ville (la taxe foncière est très élevée aux Etats-Unis), 28% de l’Etat de Pennsylvanie et 0.6% de l’Etat fédéral. C’est pour cela que ça me fait toujours grincer des dents lorsqu’on parle du budget du ministère de l’éducation américain: c’est complètement méconnaitre le pays car ce n’est pas à ce niveau que les choses se passent (on en revient à l’ethnocentrisme qui était mon premier point).

11. Une façon de gérer une partie de mon héritage numérique en cas d’accident incapacitant ou de mort: c’est un sujet qui a fait son apparition il y a quelques années mais dont vous n’avez probablement pas fini d’entendre parler. En attendant, Google a mis en place un outil pour gérer les données liées à votre compte gmail, drive, YouTube etc. Pas très glamour, mais important.

12. L’existence de la falaise de verre (the glass cliff, la page Wikipedia n’existe pas en français): c’est un parallèle au bien connu plafond de verre et fait référence au fait que les femmes ont plus de chance d’accéder à des postes supérieurs durant des périodes de crise, lorsque les chances d’échec sont à leurs plus hautes. Si vous voulez en savoir plus, écoutez l’émission de Freakonomics Radio, After the Glass Ceiling, a Glass Cliff (en anglais).

13. La série Parks And Recreation: cela fait un moment que des amis américains nous avaient recommandé cette série et il a fallu que celles que nous regardons habituellement cessent leur diffusion pendant un mois pour que nous décidions de nous y mettre. Eh bien, nous n’avons pas été déçus et je vous avoue que nous prenons plaisir à faire du binge-watching. Je ne sais pas à quel point Parks and Recreation est connue en France ni si elle a eu beaucoup de succès. L’atmosphère de la série est on ne peut plus américaine et je l’aurais beaucoup moins appréciée si je n’avais pas vécu les six dernières années aux Etats-Unis. Quelques exemples: les cours organisés par la ville, Anne qui se promène en tenue d’infirmière, l’épidémie d’obésité, la mentalité anti-gouvernemental de Ron Swanson, le harvest festival, l’interdiction de boire avant 21 ans… plein de petits détails qui m’aurait interpellée en France et qui ici font juste partie de la culture.

14. Des associations qui promeuvent la diversité dans les jouets et les livres des enfants: j’ai écrit tout un article dessus donc je ne vais pas m’étendre, mais j’étais contente de découvrir les sites de Toy Like Me et de Kaléidoscope. J’ai l’impression que la diversité est un sujet un peu tabou en France mais j’espère me tromper (ou que les choses évolueront!)

15. Enfin, j’ai découvert cet hiver le site momes.net, qui propose énormément d’activités à faire avec les enfants: bricolage, coloriage, jeux et jouets… une mine d’idées pour les dimanches pluvieux!

Une guirlande de Pâques réalisée en famille dont j’ai trouvé le patron sur momes.net.

Si vous êtes blogueurs et que vous participez vous aussi à ce rendez-vous, n’hésitez pas à me laisser un lien vers votre article en commentaire!

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